利用者:加藤勝憲/ベルナール・デュ・ベック
加藤勝憲/ベルナール・デュ・ベック | |
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ベルナール・デュ・ベック(仏: Bernard du Bec)は「ベルナール・ル・ヴェネラブル(由緒あるベルナール)」の名で知られるノルマン・ベネディクト派の修道士で、1131年から1149年までモン・サン=ミシェル修道院の13代目の修道院長を務めた。
Histoire géologique, archéologique et pittoresque du Mont Saint-Michel (1843)|date=septembre 2022}}Template:Infobox Biographie2 Bernard du Bec, connu sous le nom de « Bernard le Vénérable », mort le 8, est un bénédictin normand, treizième abbé du Mont Saint-Michel, de 1131 à 1149.
生涯
[編集]両親は貴族出身で、ノルマンディー地方の名家として栄誉ある地位を占めていた。ベルナールはパリで学んだが、彼の甥は、哲学も雄弁も彼には何の秘密もないと言っている。
Les parents de Bernard du Bec, de noble origine, tenaient un rang honorable parmi les premières familles de Normandie. Bernard est allé étudier à Paris, et son neveu affirme que ni la philosophie ni l'éloquence n'ont de secrets pour lui.
ベルナールは、ノートルダム・デュ・ベック修道院の修道士となり、その後、イングランドのセルノン修道院の修道士となった。著作は発見されていないが、学者、演説家として高い評価を得ていた1131年、モン・サン=ミシェル修道院長に任命された。同修道院の年代記には、「Vir doctissimus, vir sapientissimus et disertissimus et nimiæ eloquentiæ」としか書かれていない 。
1137年、ベルナールはモン・サン=ミシェル修道院の修道院長としての18年間の間に、トンベレーヌ島に「ノートルダム・ド・ラ・ギザント(Notre-Dame-de-la-Gisante)」の名で聖母を崇める教会と修道院を設立した。モン・サン=ミシェルよりも海から離れた場所にあるこの岩場は、瞑想と祈りのための理想的な隠れ家だとベルナールは考えていた。
彼は、この地を特に精神的な修行に捧げ、修道士たちの一時的な修道院とすることを決意した。彼はそこに美しい教会を建てさせたが、その後、その建物は完全に破壊されてしまった。3人の修道士のための住居、貯水池、庭が、この小さなテバイドの外構を完成させている。モン・サン=ミシェルの修道院から3人の修道士が順番にやってきて、この瞑想の場で孤独の熱気とインスピレーションを求めた。ベルナール自身も、枢機卿職を離れ、仕事から離れたこの場所で、しばし静寂と休息を楽しんだ。
彼はまた、1103年に崩壊した修道院の中央塔の再建を担当し、33年後の1135年に完成させた。 この塔は、その優美さと高さで際立っており、彼によってトランセプトの4本の柱の上に持ち上げられ、細身で大胆な御影石の尖塔、建物と岩の全体のピラミッド型の仕上げが施されている。彼は、ロジェ2世が完成させることができなかった崩壊した身廊の北側部分と、修道院の敷地の拡張部分を再建し、ヴェルメイユの聖遺物箱など貴重な壺や装飾品で教会を豊かにし、 その上部は画家の手によってドーム状に丸められ、モンサンミッシェル修道院を創設したノルマン人の聖人、オーベル・ダブランシュの頭部を黄金の冠で覆っているように見え、この壮大な神殿に安置されている。
アンリ1世ボークレールの後継者であるブロワ家のステファンと、その娘で息子の権利を守るために武装した女帝マチルダとの間に起こった「アナーキー」と呼ばれるイギリスの内戦で、モンサンミッシェルはすべての災難を経験することになる。この女王はノルマンディーで自分の権威を認めてもらうためにノルマンディーに行き、彼女の夫であるアンジュー家のジェフロワ5世は、アンジュー家の軍隊を率いて国境を越え、若いアンリを支持する人々が慎重になっている中、強力な支援の保証によって、その躊躇を打破しようとした。このような対立する主張によって事態が複雑化し、ノルマンディーは血なまぐさい無政府状態に陥った。
Biographie
[編集]Jouissant d'une réputation de savant et d'orateur bien méritée, quoiqu'on n'a jamais retrouvé aucun de ses écrits, Bernard est d'abord moine de l'abbaye Notre-Dame du Bec, puis prieur de Cernon, en Angleterre, il a su conquérir l'estime et l'affection, qui le nomme lui-même, en 1131, abbé à l'abbaye du Mont-Saint-Michel dont les chroniques ne l'appellent jamais autrement que vir doctissimus, vir sapientissimus et disertissimus et nimiæ eloquentiæ[1].
Durant ses dix-huit ans en qualité d'abbé de l'abbaye du Mont-Saint-Michel, Bernard fonde, en 1137, l'église et le prieuré de l'île de Tombelaine où la Vierge est révérée sous le nom de « Notre-Dame-de-la-Gisante ». Ce rocher, par sa position plus avancée dans la mer que Le Mont Saint-Michel, lui paraît une retraite affectée par son isolement à la méditation et à la prière. Il se résout de le consacrer spécialement aux exercices spirituels, et d'en faire en quelque sorte, pour ses moines, un asile temporaire de la vie ascétique. Il y fait construire une belle église, dont le bâtiment est, depuis, complètement détruit. Un logis pour trois religieux, une citerne et un jardin complètent les dépendances de cette petite Thébaïde. Trois moines du couvent du Mont Saint-Michel viennent tour à tour demander à ce séjour de recueillement la ferveur et les inspirations de la solitude. Bernard lui-même, déposant les soins et les travaux de la prélature, y vient souvent, loin des affaires, y goûter des instants de calme et de repos.
On lui doit également la reconstruction terminée en 1135, trente-trois ans après son écroulement en 1103, de la tour centrale de l'abbaye, aussi remarquable par son élégance que par sa hauteur, élevée par ses soins sur les quatre piliers des transepts, et terminé par une flèche de granit, svelte et hardie, l'ensemble pyramidal des édifices et du rocher. Il reconstruit la partie septentrionale de la nef écroulée, que Roger II n'avait pu achever, ainsi que l'agrandissement des propriétés de l'abbaye et enrichit l'église de vases et d'ornements précieux, entre lesquels un reliquaire de vermeil, dont la partie supérieure, arrondie en dôme par le travail de l'artiste, semblait surmonter d’une couronne d'or le chef d'Aubert d'Avranches, le saint normand fondateur de l'abbaye du Mont Saint-Michel déposé dans cette châsse magnifique.
Par un revirement soudain, la fortune fait succéder à cette tranquillité sereine une époque de trouble et de malheur lorsque Le Mont Saint-Michel ressent toutes les calamités de la guerre civile anglaise, connue sous le nom d'« Anarchie », que la succession de Henri Ier Beauclerc soulève entre Étienne de Blois, son neveu, et Mathilde l'Emperesse sa fille, armée pour la défense des droits de son fils. Cette princesse se rend en Normandie pour y faire reconnaître son autorité, Geoffroy V d'Anjou, son mari, en franchit la frontière à la tête d'une armée d'Angevins, afin de rompre, par l'assurance d'un puissant appui, les hésitations qu'une manifestation en faveur du jeune Henri y est pu rencontrer dans les craintes prudentes de ses partisans. La complication d'événements qu'enfantent ces prétentions rivales, plonge la Normandie dans une anarchie sanglante. Chaque ville, chaque seigneur se jette dans l'un des partis, et prend les armes pour réduire les cités ou les châteaux voisins qui tiennent pour le parti contraire. Le Mont Saint-Michel est une des places où l'autorité de Mathilde est reconnue. Avranches, dont le vicomte, Ranulphe II, possède en Angleterre le comté de Chester, se trouve au contraire enchaînée, par le puissant lien d'intérêts, aux bannières d'Étienne de Blois.
Vers la même époque, Gelduin de Dol, comte de Dol, veut donner un mobile militaire à ses brigandages, en invoquant le nom d'Étienne de Blois ; il assemble, dans ce dessein, une troupe de Bretons, franchit les grèves du Mont Saint-Michel, et se jette dans la campagne de l'Avranchin, où le suivent la dévastation et le meurtre. Mais les paysans, se sont armés et réunis pour résister aux pillards, sont bientôt rejoints et guidés par les chevaliers de la contrée accourus à leurs cris. Les Bretons, attaqués par une population qu'ils pensent intimider et disperser par la terreur d'une surprise, songent à sauver leur butin en opérant leur retraite : ils se replient donc vers la plage ; mais le flux légendaire qu'est la terrible marée du Mont Saint-Michel, mugissant déjà dans la baie, vient au secours des Normands. Soulevant ses flots et roulant, avec sa rapidité phénoménale, ses eaux écumeuses dans cette vaste étendue de grève, l'alliée maritime des Normands oppose bientôt sa barrière liquide aux Bretons qui, attaqués avec une nouvelle ardeur, cherchent vainement leurs chances de salut dans une défense désespérée ou dans la fuite : ceux qui ne tombent pas sous le fer, périssent dans les flots.
Ces mouvements militaires sont les derniers à agiter Le Mont-Saint-Michel sous l'administration de Bernard, dont la fin de la vie est remplie d'amertume. Sa dépouille mortelle reçoit une inhumation solennelle dans la partie inférieure de la nef.
Notes et références
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Par un revirement soudain, la fortune fait succéder à cette tranquillité sereine une époque de trouble et de malheur lorsque Le Mont Saint-Michel ressent toutes les calamités de la guerre civile anglaise, connue sous le nom d'« Anarchie », que la succession de Henri Ier Beauclerc soulève entre Étienne de Blois, son neveu, et Mathilde l'Emperesse sa fille, armée pour la défense des droits de son fils. Cette princesse se rend en Normandie pour y faire reconnaître son autorité, Geoffroy V d'Anjou, son mari, en franchit la frontière à la tête d'une armée d'Angevins, afin de rompre, par l'assurance d'un puissant appui, les hésitations qu'une manifestation en faveur du jeune Henri y est pu rencontrer dans les craintes prudentes de ses partisans. La complication d'événements qu'enfantent ces prétentions rivales, plonge la Normandie dans une anarchie sanglante.
Chaque ville, chaque seigneur se jette dans l'un des partis, et prend les armes pour réduire les cités ou les châteaux voisins qui tiennent pour le parti contraire. Le Mont Saint-Michel est une des places où l'autorité de Mathilde est reconnue. Avranches, dont le vicomte, Ranulphe II, possède en Angleterre le comté de Chester, se trouve au contraire enchaînée, par le puissant lien d'intérêts, aux bannières d'Étienne de Blois.
Vers la même époque, Gelduin de Dol, comte de Dol, veut donner un mobile militaire à ses brigandages, en invoquant le nom d'Étienne de Blois ; il assemble, dans ce dessein, une troupe de Bretons, franchit les grèves du Mont Saint-Michel, et se jette dans la campagne de l'Avranchin, où le suivent la dévastation et le meurtre. Mais les paysans, se sont armés et réunis pour résister aux pillards, sont bientôt rejoints et guidés par les chevaliers de la contrée accourus à leurs cris. Les Bretons, attaqués par une population qu'ils pensent intimider et disperser par la terreur d'une surprise, songent à sauver leur butin en opérant leur retraite : ils se replient donc vers la plage ; mais le flux légendaire qu'est la terrible marée du Mont Saint-Michel, mugissant déjà dans la baie, vient au secours des Normands. Soulevant ses flots et roulant, avec sa rapidité phénoménale, ses eaux écumeuses dans cette vaste étendue de grève, l'alliée maritime des Normands oppose bientôt sa barrière liquide aux Bretons qui, attaqués avec une nouvelle ardeur, cherchent vainement leurs chances de salut dans une défense désespérée ou dans la fuite : ceux qui ne tombent pas sous le fer, périssent dans les flots.
Ces mouvements militaires sont les derniers à agiter Le Mont-Saint-Michel sous l'administration de Bernard, dont la fin de la vie est remplie d'amertume. Sa dépouille mortelle reçoit une inhumation solennelle dans la partie inférieure de la nef.
Notes et références
[編集]- ^ Ms. no 80 du Mt-Template:St.-M.
Annexes
[編集]Bibliographie
[編集]- [[{{{1}}}]] - [[ノート:{{{1}}}|ノート]]
- Fulgence Girard, Histoire géologique, archéologique et pittoresque du Mont Saint-Michel au péril de la mer, E. Tostain, 1843 (OCLC 1194216491, lire en ligne), p. 123-131
- Véronique Gazeau (préf. David Bates et Michel Parisse), Normannia monastica (X- XII {{{4}}}{{{5}}} siècle
) : II-Prosopographie des abbés bénédictins, Caen, Publications du CRAHM, , 403 p. (ISBN 978-2-902685-44-8, lire en ligne)
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